chewby-rocker


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Dimanche 15 Février 2009 - 16:35 (post édité 6 fois)

Chapitre 1 : Mon enfance



Salut à tous ! Voilà, je voudrais vous écrire mon histoire, une histoire, comment dire… peu commune…

Commençons par le début, en cette époque de l’année 626, me voici, Shewby, âgé de 6 ans, fils d’un père cra et d’une mère eca, j’avais un frère, Pumpkin-nico. Mon frère et moi étions deux enfants heureux. En effet, nos parents nous élevaient avec tout l’amour du monde, ils nous apprenaient les différentes choses de la vie, les valeurs morales qu’on m’a inculqué resteront à jamais en moi.

Déjà à cette période, j’admirais ma mère, la plus belle ecaflip que l’on nommait Sherry. Elle était tout à fait admirable, jamais elle n’a manqué de courage, elle n’a jamais perdu la face devant un adversaire, depuis longtemps, je rêve d’être aussi bien qu’elle… Mon frère trouvait la façon de se battre de mon père plus attrayante, ainsi, il allait souvent chasser avec lui, souvent il revenait à la maison, gonflé de fierté car il avait tué une larve, montrant son butin à ma mère. Jaloux que j’étais, j’allais donc tuer une pauvre bête afin de recevoir les mêmes félicitations, mais lorsque je revenais, ce n’était que des rires que je recevais, car j’étais dans un triste état… Les bouts de laine accrochés un peu partout sur moi, ainsi que le sang séché et le cadavre totalement mutilé que je tenais entre mes pattes me donnait un aspect à repousser le plus puant des troolls. Je rigolais alors avec eux, je ne savais pas très bien pourquoi, mais je rigolais quand même, j’étais d’un caractère joyeux et rien ne me vexait ni ne me touchait, j’avais hérité du caractère arrogant de ma mère.

C’est ainsi que ma petite famille vivait, dans le calme, la sérénité et l’amour, jamais nous ne participions aux rixes qu’il y avait autour d’Astrub, nous allions souvent au calme le long de la rivière de Madrestam chasser le crabe… Mais un jour lorsque nous étions en train de pêcher, on vit un groupe de personnes bruyantes, ils étaient complètement ivres, ainsi, mon père décida de changer de place, mais à peine nous étions levés que l’un des leurs, un panda nous interpella :

- Oh, cassez-vous de là, vous êtes à notre place habituelle !

Mon père ne se laissa évidement pas faire, et lui répliqua qu’il allait où bon lui semblait, et que ce n’était pas un panda saoul qui allait lui dicter ce qu’il devait faire. Le panda, piqué au vif se jeta sur mon père, mais il fût le plus rapide, le panda avait juste eu le temps de faire un pas qu’il se retrouvait avec une flèche plantée dans son molet et s’écroula, ses amis, voyant qu’ils avaient à faire à fort parti, se jetèrent tous ensemble sur lui, mais l’un d’eux fût bloqué net par un coup de griffe bien placé et hurla de douleur, mon père eu juste le temps de nous dire de courir à la maison, ce que nous fîmes immédiatement, mon frère et moi courrions à toute vitesse, lorsque d’un coup, nous nous cognions contre une montagne de muscles, les jambes puissantes de l’iop lui permettaient de sauter à une grande distance, mais à peine avait-t-il empoigné mon frère avec l’idée de le ramener avec ses amis que Nico prit une flèche de son carquois et lui planta dans la main, moi, suivant le courage de mon frère et tout agile que j’étais, en une seconde, j’avais escaladé son corps et j’étais monté sur ses épaules, et je commençais à griffer, à frapper où je pouvais, chaque partie de son visage que je pouvais atteindre n’était pas épargnée, puis, l’iop s’écroulant de douleur, Nico et moi repartîmes vers notre maison…

Je m’arrêtai à la maison et claquai la porte, haletai deux secondes puis couru vers la fenêtre aux côtés de mon frère, regardant avec espoir l’endroit d’où devaient revenir mes parents… Pendant cinq heures, nous sommes restés là, et toujours rien… On décida alors d’aller voir, mais prudemment, au cas où les brutes seraient encore là, mais lorsque qu’on arriva, on vit quatre corps allongés dans l’herbe… Le panda qui nous avait agressé, l’iop et mes parents…

Un cri retentit alors dans la nuit, un cri de douleur, de désespoir, ce cri, c’était moi qui l’avais poussé, mon frère pleurait sur le corps de ma mère, pendant longtemps, nous sommes restés là, chaque instant, j’espérais voir mes parents se relever, les voir nous sourire et dire qu’on allait rentrer à la maison… Mais rien… Plus aucun espoir ne m’habitait, je me laissais aller, je voulais tout simplement mourir… A ce moment, on entendit des pas et des voix…

- Tiens, tiens, revoilà mon cher petit eca…
Dit le sram que ma mère avait empêché d’attaquer mon père. Ils ricanèrent tous ensemble. Dans l’instant qui suivit, je sentais une vague de fureur monter en moi, une haine incomparable, qui me rendait mes forces, je me relevais et sentais le courage de ma mère, l’ardeur et la force de mon père, mais quelque chose de nouveau était né en moi, quelque chose que je ne savais pas encore définir… Je me jetais alors sur le sram, toutes griffes dehors, mais yeux perçants flamboyants de toute la haine que j’avais accumulé, mais que pouvais-je faire, jeune eca que j’étais face à un si grand nombre d’adversaires beaucoup plus puissants que moi. Le sram évita mon coup et m’attrapa au vol, un sourire méchant et sadique se tordit sur son visage, mais fût figé d’un coup, une flèche venait de traverser son bras, mon frère, qui était resté dans le noir, n’avait pas été aperçu par les brutes et avait assisté à la scène de là. Le sram me lâcha et jura.

- COURS !
Me cria mon frère, ce que je fis aussitôt, je passais entre les jambes d’un cra et couru vers le sud, ils étaient tellement pris par l’effet de surprise que j’étais déjà loin avant qu’ils n’aient eu le temps de voir par où j’étais parti, j’évitais une flèche de justesse, et je continuais à courir… J’ai été tout droit pendant plus d’une heure, jusqu’à ce que je m’écroule d’épuisement. J’étais totalement perdu, tout ce que je savais, c’est que je me trouvais dans Amakna. Mais le pire de tout, c’est que je ne savais pas ce qu’était devenu mon frère… Avais-t-il réussi à s’échapper lui aussi ?

Qu’est-ce que j’allais faire ? Sur une journée, j’avais tout perdu, mes parents, mon frère, pour me retrouver complètement seul dans un monde que je découvrais à peine… Alors je suis resté là. Je cherchais un endroit idéal où dormir, je montais à un grand chêne, me trouvais une place dans le creux d’une branche et m’endormis…

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Vendredi 15 Mai 2009 - 17:05 (post édité 5 fois)

Chapitre 2 : sept ans plus tard…



Quatre abraknydes ainsi que deux milimulous se jetèrent sur moi. Je me concentrai alors, et senti chacun de leurs mouvements, je prévoyai leurs mouvements, leurs actions, ce qui me permit de frapper plus rapidement. Je me jetai alors à mon tour sur eux, je les frappais, encore et encore, je hurlai toute ma rage dans le combat, j’y mettais toute ma puissance, et après seulement 2-3 minutes, il ne restait plus que quelques morceaux de mes pauvres victimes…

Pendant sept ans, je suis resté dans cette forêt, à survivre comme je le pouvais, et à me battre, encore et toujours… Je voulais être le plus fort, ma haine n’avait pas disparue depuis sept ans et je voulais venger mes parents... Ma haine m’avait amené à brakmar, et je m’étais engagé dans la milice brakmarien, j’étais alors devenu un démon. Je ne compte plus le nombre d’ange que j’ai massacré et emprisonné, le nombre de territoire que j’ai aidé à conquérir, et mes ailes qui ne finissaient pas de grandir en fonction de ma puissance. A treize ans, j’étais devenu aussi puissant qu’un adulte, et je décidais de partir à la recherche des assassins de mes parents… Mais par où commencer ? Je décidais alors de retourner sur le lieu des faits, pour que ma mémoire revienne…

Tout semble calme au bord de cette rivière, je ressens l’herbe bouger à cause du vent, la terre s’écraser sous mes pas, mais il y a tout de même quelque chose de mauvais dans l’air… Je ferme les yeux et essaie de me souvenir…

- « Oh, cassez-vous de là, vous êtes à notre place habituelle ! »
- « Je vais où bon me semble, et ce n’est pas un panda ivre qui va pouvoir me dicter ce que je dois faire. »
- « Mon nom est Arathor, et tu vas payer pour ton insolence ! »
Mon père tira une flèche qui se planta dans le molet d’Arathor.
- « Venez m’aidez, Sarman, Sarima, Enie et Magic ! Grum, va rattraper les petits ! »

Cela me suffisait. J’avais le nom de ces assassins, deux étaient déjà morts, tués par mes parents et je me lançais à leur recherche. Ma première direction, Astrub.

J’entrais dans la taverne, et me dirigeais vers le comptoir, le barman m’interpella :

- « Qu’est-ce qu’il te faut petit ? »
- « Je voudrai quelques informations, s’il vous plait. »
- « qu’est-ce que tu veux savoir ? »
- « Je cherche certains hommes, j’ai une liste avec leurs noms. »
- « Fais-moi voir ça… mmh.. Magic, Sarman… Oh mon dieu ! Je te conseille d’en rester là avec cette histoire petit, ne te mêle pas à eux, ce sont les pires bandits d’Astrub. »
- « Ce sont bien ceux là que je cherche. Vous les connaissez donc ? »
- « Oui je les connais, et si tu y tiens, je peux te dire où habitent Sarman et Sarima… Ils ont une maison au nord d’Astrub, tout près de Tainéla, c’est une sorte de cabane abandonnée, fais attention à toi petit. »
- « Merci monsieur, bonne journée. »

Voici les deux premiers, je me dirigeai donc vers le nord, j’ai marché pendant une heure, et je suis finalement arrivé à cette cabane, elle avait un air sinistre, sale et délabré. Je m’approchais discrètement à la fenêtre, et commença à scruter l’intérieur… Une Sramette s’y trouvait, probablement Sarima. Quand soudainement, une main m’attrapa par le col et me souleva.

- « Sarima ! Viens donc voir le petit fouineur que j’ai attrapé ! »
- « Oh mais qu’est-ce que je vois là ? Un joli petit eca ! Mais attends, sa tête me dit quelque chose… »
- « Rappelez-vous, Sarman et Sarima, il y a sept ans au bord de la rivière de Madrestam ! »

Sarman réfléchit deux secondes.

- « Eh, Sarima, c’est notre petit ecaflip, qui a écorché Grum ! »

Je su à ce moment-là que je devais agir, sinon, ils allaient me tuer. Les srams étaient fourbes, il fallait que je les prenne par surprise, ça n’allait pas être facile, mais l’expérience que j’ai acquise au cours de ces sept années me redonna mon courage. J’attrapais la main du sram et y planta mes griffes, il lâcha la prise sous la douleur, je devais jouer avec mes capacités, la rapidité et l’agilité, je sautai, bougeai dans tous les sens, je sorti mes dagues et commença à frapper Sarima, elle s’écroula sous les nombreux coups, je me retrouvais face à Sarman. Il commença à ricaner et disparu… Je reculais alors, ferma mes yeux, je laissais mon instinct faire, mon flair pouvant sentir chaque mouvement, mes oreilles pouvant entendre n’importe quel son… Alors, ce qui arriva se déroula en une seconde, je brandis mes dagues à une vitesse exceptionnelle et fendit l’air sur ma gauche, elles se plantèrent dans le ventre du sram, il se figea, immobile, le bras en l’air serrant encore sa dague, il tituba, et tomba. Je m’agenouillais sur son torse, et souleva sa tête :

- « Voici le monde débarrassé de deux fléaus. Où se trouvent les autres de ton groupe, qui étaient là le soir où mes parents sont morts ? »
- « S’il te plait, ne me tue pas, Magic va souvent dans une taverne d’Amakna, pas très loin de la banque ! Ne me tue pas s’il te plait, je t’en supplie »
- « Mes parents seront vengés jusqu’au bout. »
Je plantais alors mes dagues de chaque côté de sa tête… Sarman et Sarima étaient mort, il ne restait plus que Magic et Enie...

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Membre, LAN

Vendredi 09 Octobre 2009 - 23:18 (post édité 2 fois)

Chapitre 3 : La défaite



Un mois était passé le temps que j’arrive à l’auberge que m’avait indiqué sarman, j’avais atteint mes quatorze ans lorsque j’y arrivais. Je fis mon entrée dans la taverne, il n’y avait que deux personnes à l’intérieur, plus le barman, je m’approchais du comptoir et commandais une bière. J’ouvris le premier la conversation :

- « Bonjour »
- « Salut… »
- « D’après ce que j’ai appris, il y a une personne que je recherche, qui vient souvent dans le coin… Cette personne en question s’appelle Magic. Le connaitriez-vous par hasard ? »
- « Pas de chance pour toi fiston, voilà bien trois semaines qu’il ne vient plus, je trouve ça bizarre d’ailleurs, il venait ici quasiment tous les jours. Un bon client que j’ai perdu là ! »
- « Ah, c’est bête… J’aurai souhaité lui dire un mot à propos d’une histoire passée… »

Le barman fronça les sourcils.

- « Attends un peu… J’ai appris qu’un couple de sram était mort, il y a à peine un mois… Il y avait une rumeur comme quoi lui et ses amis avaient commis un meurtre… Tu ne serai pas celui qui les a tué par hasard ? »
- « Tu es intelligent pour un iop. Mais ne te mêle pas trop de ça, je voudrai juste savoir où habite ce Magic »
- « Oh désolé mon petit monsieur, je voulais pas te vexer ! Il habite à à peine 100 mètres d’ici, au sud, mais si j’étais toi, je n’espèrerai pas trop, m’est avis que ça doit être abandonné par là. »
- « Merci du conseil, au revoir »
- « Au plaisir ! »

Je partais donc vers cette maison, quelques minutes plus tard, j’arrivais face à une vieille maison, envahie par les ronces. J’entrais dans la maison et commençais à inspecter les lieux. Comme l’avait dit le barman, ça devait être abandonné, les plantes et la saleté avaient recouvert tout, j’entrais dans ce qui semblait être le salon, il était vide, à part une lettre qui se trouvait sur la table.

Cher Magic,

Je t’envoie cette lettre à la hâte, car les nouvelles que j’ai à t’apprendre ne sont pas réjouissantes.

Voilà, je réside à Bonta depuis quelques temps, j’y ai quelques affaires en cours que je ne peux me permettre de quitter. Mais j’ai entendu des gardes discuter lorsque je faisais mon marché, ils parlaient de toi, ils ont retrouvé ta trace. C’est pourquoi je t’écris ceci, il faut que tu te caches, juste le temps qu’ils passent chez toi, et qu’ils voient que tu ne reviendra pas, peut-être te laisseront-ils en paix…

Maintenant, je dois te laisser, je te souhaite bonne chance, et j’espère de tout cœur qu’ils ne t’auront pas.

Ton amie de longue date, Enie.


A peine avais-je déposé la lettre que je fus projeté en l’air par quelque chose de puissant, je retombais lourdement, toujours sous le coup de la surprise. Je me retournais et apercevais une silhouette assez massive à quelques mètres de moi. Au moment où j’essayais de me relever, la silhouette prononça une incantation, et une cage de ronces s’éleva autour de moi, m’empêchant tout mouvement.

- « Bonjour petit… »

La silhouette s’avança lentement vers moi, et se mit à la lueur du jour.

- « Magic ! »
- « Bien, je vois que tu n’as pas perdu la mémoire… »
- « Tu vas payer pour ce que tu as fait ! »

J’essayais de me libérer de ses ronces, mais plus je bougeais, plus les ronces se refermaient sur moi.

- « Calme, mon petit, croyais-tu que tu allais pouvoir me tuer si facilement ? Sarman et Sarima étaient des imbéciles, surtout de se laisser avoir par un gamin comme toi ! »
- « Je vengerai mes parents, je te tuerai Magic, JE TE TUERAI ! »
- « Hahahahaha, je crois que là, c’est plutôt moi qui suis en position de te tuer. Tu n’aurai pas dû t’attaquer à moi, tu es fort, sans aucun doute, mais pas encore assez pour moi »
- « Alors tu vas me tuer, comme ça, alors que je suis sans défense ? Décidément, tu as été lâche avec mes parents, tu l’es avec moi, et tu le sera toujours ! »

Son visage s’endurcit et ses traits se plissèrent sous la colère.

- « Ne me traite pas de lâche ! Tu vas voir ce dont je suis capable ! »

Les ronces autour de moi rentrèrent alors dans le sol, mon sang ne fit qu’un tour, je me jetais sur lui, mais pour une fois, je ne fus pas le plus rapide, car à peine après avoir fait un pas, une armée de ronces sortit de nulle part et commença à me lacérer partout où elle pouvait me toucher, je faisais de mon mieux pour esquiver, me protéger, mais une des plus grosses ronces s’abattit alors sur moi, et je m’écroulais…

- « Voilà petit, ce qui arrive lorsqu’on se frotte à plus fort que soi, tu n’aurai pas dû essayer de me retrouver… Maintenant, fais tes adieux ! »

Il sortait un grand bâton, rempli d’épines, chacune épaisses comme mes griffes, et il leva les bras, je levais alors mes yeux vers cette arme qui allait m’achever…

Était-ce la fin ?Allais-je mourir alors que mes parents n’étaient pas vengés ? Seul un miracle pouvait me sortir de ce pétrin…

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